Les hommes préfèrent les garces

Selon un bachelier du crû 2009  : " Les amazones étaient comme les femmes mais encore plus méchantes" (cette définition est entrée à coup sûr au Panthéon des Perles du Bac). Dogmatique, le garçon, mais un peu jeune car on a remarqué qu'avec l'âge, les hommes prennent goût à notre ' méchanceté' qui est d'ailleurs requalifiée de férocité, ce qui te fait donc passer sans transition du statut de hyène nuisible à celui de panthère sans pitié, certes, mais si sexy.

Bon, là où notre bachelier a tort, c'est que toutes les femmes ne sont pas méchantes ( promis juré ). Cependant, il est vrai que les femmes qui se bastonnent ( au hasard Amy Winehouse, Elisabeth Lambert ) font plus causer dans les chaumières que les dames patronnesses et leurs bonnes oeuvres  ( Lady Di par exemple : tiens, elle est morte, comme c'est bizarre ! )
Il est donc convenu que les plus gentilles d'entre nous ne sont pas à la mode.

Pourquoi tout ce blabla ? Après tout, pour une fois, on est du bon côté de la barrière : wild attitude, langue de vipère, mauvaise foi, tout pour plaire, quoi (mais toujours célibataire, oui, merci on a remarqué) !

Pourquoi tout ce blabla, donc ? Comme tu le sais ,Vieille et Aigrie n'aime pas les contrevérités. Dans la salle d'attente d'un généraliste, je suis tombée sur un article optimistic dans Grazia, qui prédisait la reformation du duo Brad et Jennifer. Bah voyons, et pis en 2012, on ira tous au Paradis, parce qu'on a tous été très sages et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
L'argument choc du papier : Jennifer est gentille, c'est la "girl next door".
Genre : les bonnes filles aux bons sentiments gagnent toujours à la fin.
D'où ? D'où la nunuche trouve le bonheur conjugal et atteint  l'acmé de l'excitation génésique chaque soir ? (c'est alambiqué, oui et alors ? Il n'y a que ce qui se conçoit bien qui s'énonce clairement).
D'où la good girl (ouaf) reste avec son Prince jusqu'à ce que la mort les sépare ? Dans ce monde-ci, la Mort est le pseudo de Machiavella-la-méchante-qui-n'en-veut-qu'à-ton-mari.

Je pense que l'auteure de cet article est heureuse en ménage (l'exception qui confirme la règle donc) et que tout ce bonheur éclabousse  sa vision du monde de vilaines taches roses, parce que la réalité est tout autre, quand même.
 
On l'aime bien Jen et on a toutes grincé des dents après son humiliation interplanétaire. C'est vrai. On a admiré sa dignité (Jamais je ne vous dirai de mal de Brad, messieurs les journalistes, car il est hors de question que je reproduise l'aigreur - le mot est lâché -du divorce des mes parents") et le rayonnement de son auréole nous a presque cramé la rétine. En revanche, on a tiqué quand elle a voulu battre Angelina sur le terrain du sex appeal. Les photos coquines, à demi-nue dans les magazines, moyen moins. Bof, même. Esthétique parfaite, ok, mais on ne se débarrasse pas comme ça d'une aura de Bécassine. C'est dur mais réaliste.

Sérieusement : L'une joue dans des comédies romantiques ( du pire et du moins pire ), l'autre enchaîne les films d'action et les rôles sexy. On peut quand même comprendre Brad, sacré nom ! Ce n'est qu'un homme après tout.
Grazia ( et toi aussi peut être ? ) préfère le second rôle propret de la déléguée de classe à celui de bombasse bankable. Bon, c'est un peu bizarre mais en même temps, les bombasses n'ont jamais eu bonne presse.

Certaines espèrent donc que Bratt Pitt va lâcher Angelina Jolie très bientôt. Au coeur de la discorde : la marmaille arc-en-ciel (notre beau blond aurait-il enfin repéré la guenon qui sommeille en Mrs Smith ?)

Mais le montant de la pension alimentaire, en cas de divorce, vous y avez pensé ? Non, hein.
Ben Brad, si.