En ce moment, on cogite sec sur "l'énigme de la cuvette".
On n'est pas fan des toilettes à partager avec des inconnus. Malheureusement, on ne peut pas toujours s'accroupir entre deux voitures ou se soulager dans un pot de fleur comme feu Benji, le chien de Mémé.
Hier, une envie pressante nous a donc conduit tout droit dans les WC d'une entreprise. Vu que la communauté des blogueuses risque d'être sous haute surveillance avec l'affaire Jess, il est important de préciser qu'il ne s'agit pas nécessairement de notre entreprise. On demande donc à notre patron de se détendre et si d'autres patrons tatillons ascendant parano nous lisent : on ne fait pas dans l'espionnage industriel non plus, donc tout va bien.
Jeudi 14H30, latrines de l'entreprise X.
A cette distance, rien à signaler.
Ces WC ont même l'air nickel et on se surprend à fredonner les premières mesures de What a wonderful world ( et avec l'acoustique, c'est top )
Mais quand on s'approche un peu....
...nos yeux de myope repère une anomalie.
On ajuste nos lunettes, on se penche un peu et...
Quelqu'un peut -il m'expliquer ce que font ces poils au fond de la cuvette ?!?
Une employée a voulu se faire un petit shampoing express entre midi et deux en vue d'un cinq à sept ?
Un marquage de territoire, peut-être, comme Benji avec ses pots de fleurs ?
Ou ne serait- ce pas plutôt le résultat d'un défrisage raté de la toison pubienne ?
(Attention, employée-mystère : c'est sympa d'être à la pointe de la mode mais tu aurais dû te rappeler que mal pratiqué, le défrisage entraîne une chute massive du poil)
On a eu beau tourner le problème dans tous les sens, on ne sait trop quoi penser.
Tatie Danièle cherche donc désespérément, Rouletabille, Sherlock Holmes et autres professeurs Sydi pour résoudre cette énigme dans les trois jours, merci.
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