Non-vaccinés : Comme dans l'Ancien Testament lorsque le grand prêtre de Jérusalem choisissait un bouc et lui mettait sur la tête tous les péchés d'Israël avant de le chasser dans le désert, le gouvernement a choisi le non-vacciné comme bouc émissaire pour camoufler les mensonges, les ratés et autres casseroles qui s'amoncellent depuis le début de la pandémie de Covid-19. Le non-vacciné a été livré à la vindicte populaire à travers une campagne de dénigrement lancée par le Président : "Irresponsables !", "Egoïstes !". On le soupçonne d'avoir déversé la suite entre ses dents serrées et la mèche au vent comme dans la pub du parfum Chanel : "Montre-toi misérable / Prends garde à mon courroux / Je serai implacable" ). C'est quand même surprenant de la part d'un chef d'Etat qui n'a pas pour mission de monter une partie de la population contre l'autre, mais passons. Parce qu'une cible ne remplit son rôle que si on s'acharne dessus, le non-vacciné est, depuis cet été, fermement tenu à l'écart de la société par des mesures liberticides. Dans le monde d'avant, une telle situation aurait été inimaginable. Mais selon les nouveaux codes de moralité post-covid, refuser une injection - qui n'est pourtant pas obligatoire rappelons-le - vous range d'office dans la catégorie des délinquants forcenés. Aujourd'hui, ces nouveaux exclus sont censés porter sur leurs épaules toute la responsabilité de l'échec de la politique sanitaire. Mais Macron nous avait prévenu en mars 2020 : "Nous sommes en guerre", martelait-il. On comprend mieux maintenant. Macron est en guerre, c'est vrai... mais pas contre le Covid. Contre les non-vaccinés.
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