Covid-19 : ces vaccinés qui regrettent

Dans la presse, on parle des non-vaccinés en long, en large et en travers : les irréductibles, les égoïstes, les irresponsables et les repentis qui ont frôlé la mort. Il n'y en a que pour eux. 

En revanche, pas un mot ou presque, sur ceux qui se sont fait vacciner et qui le regrettent amèrement. Si si, il y en a* ! Je ne parle pas de ceux dont l'enthousiasme a été un peu douché par l'annonce de la 3e dose à l'occasion de la 5e vague. D'ailleurs, j'en connais qui ne la feront pas, parce qu'ils avaient "signé pour un vaccin et non un abonnement vaccinal".

Non, là, je parle de nos camarades qui ont pris leur vaccin, par conviction ou obligation - mais qui depuis en payent le prix fort. Certains vaccinés ont en effet expliqué qu'après la première ou la deuxième dose, ils ont ressenti des effets secondaires indésirables. Comme beaucoup, oui, sauf que malheureusement pour eux, ces effets secondaires - souvent graves - se sont étalés dans le temps et ont bouleversé leur vie. 

Le droit à l'information

Où sont les reportages qui parlent de ce que vivent ces gens-là ? Ces témoignages - qu'on trouve partout sauf aux infos - devraient nous interpeler, non ? Après tout, il s'agit de nos concitoyens, de nos voisins, de nos proches. Les grands médias partiraient-ils du postulat que ces derniers mentent tous ?! Attention au "complotisme inversé", hein ! Avant d'affirmer que c'est du pipeau, il serait bon d'aller à la rencontre de ces personnes - sans idées préconçues - et de mener les recherches appropriées.

Et pas pour la rubrique fact-checking s'il-vous plaît. On ne peut qu'apprécier ce concept de chasse à la fake news, mais j'ai tendance à tiquer quand je tombe sur des papiers traitant des vaccins qui parlent d'"une mauvaise interprétation des faits" (ça arrive, bien sûr, mais ça m'évoque toujours ces gens qui dérapent publiquement et qui par la suite, face au tollé provoqué, s'excusent de la mauvaise interprétation qui a été faite de leur propos... Alors que c'est le propos qui pose problème). De plus, certains journalistes se contentent de citer des articles de leurs confrères à l'étranger qui eux-mêmes ne font que rapporter le discours d'une "source officielle". Pardon, mais dans cette affaire sensible d'effets secondaires, quelle source officielle viendrait d'elle-même reconnaître sa responsabilité ?

Même si on fait partie des chanceux qui n'ont eu aucun problème avec leur vaccination, est-ce si difficile d'imaginer qu'il n'en va pas de même pour tout le monde ? Qu'il y ait des gens qui meurent à cause du vaccin ou développent des symptômes indésirables suite à une injection serait une hypothèse à ce point farfelue et malveillante ? On n'a jamais connu de scandale sanitaire** ? Les médecins, les scientifiques et les hommes politiques ont subitement été sanctifiés avec la crise du Covid, c'est ça ?

Vouloir réduire au silence les vaccinés victimes d'effets secondaires graves en les accusant d'affabulation ou de manipulation, ou nier tout simplement leur existence me parait suspect.

C'est triste et problématique car ça ressemble à cette démarche qui consiste à silencer les racisés ou les femmes par exemple, en leur expliquant avec condescendance que l'expérience qu'ils ont vécue ne relève pas du racisme ou du sexisme. C'est ce qu'on appelle le whitesplaining et le mansplaining. On observe que pour noyer le débat une bonne fois pour toute, les contradicteurs sortent souvent les gros mots : anti-Blancs, anti-Hommes.

Aujourd'hui, même ceux qui rapportent leurs symptômes post-vaccins (et ceux qui les croient) sont accusés d'être antiVax. 

Sérieusement ?

Quand un dossier commence à faire un peu de bruit, on entend généralement que "rien ne permet d'établir un lien avec le vaccin". Soit. Mais rien ne permet non plus de conclure que ce n'est pas lié au vaccin. 

À mon avis, c'est cet acharnement à démontrer que ledit vaccin est un produit miracle qui a contribué à faire naître chez certains des suspicions de charlatanisme.

Je veux bien croire en l'apparition soudaine et inexpliquée de maladies mais là, quand on écoute les témoignages de vaccinés - qu'ils soient français, italiens ou israéliens***- les symptômes sont quasi identiques et le dénominateur commun est bien le vaccin. Donc difficile de ne pas se questionner.

Même si je ne suis pas moi-même une victime, j'attends des réponses. Des explications. On a le droit d'être informés et les malades ont le droit d'être entendus.

* Le tennisman Jérémy Chardy ne peut plus s’entraîner depuis son injection. Je crois que c'est le seul témoignage "officiel" dont la presse s'est fait l'écho. Cependant, il est intéressant de noter que dans cet article (et dans d'autres) on parle de "réaction au vaccin" et pas d'effets secondaires. C'est... intéressant. Dans un article du journal en ligne vietnamien VNExpress international( ➡️ CLIQUEZ POUR LIRE) on parle d'enfants qui auraient fait une "réaction excessive au vaccin". Ils ont fait du zèle, quoi.

** Je ne parlerai pas du sang contaminé, du Médiator, ni de l'Androcur parce que j'aimerais rester dans le thème. En 2020, la revue XXI publiait une enquête fouillée sur Dengvaxia. Le vaccin contre la dengue commercialisé par Sanofi est accusé d'avoir causé la mort de 600 enfants aux Philippines. Le procès est en attente à cause de la pandémie. Si l'autrice n'avait pas bénéficié d'une bourse, elle n'aurait jamais pu réaliser ce travail : "Aujourd'hui peu de médias ont les moyens d'investir sur de longues enquêtes. C'est aussi un sujet sensible de s'attaquer à des laboratoires pharmaceutiques".

*** En finalisant ce post, j'ai vu passer ce documentaire sur des victimes israéliennes. Je vous partage le lien. 

https://odysee.com/@ivermectine-covid.ch:5/(st-fran%C3%A7ais)-The-Testimonies-Project--risques-de-la-vaccination-covid,-des-victimes-isra%C3%A9liennes-t%C3%A9moignent-(-www.vaxtestimonies.org):b

MAJ 19/12

Un article paru sur le site du Télégramme suite à un appel à témoignages 

➡️ À Vannes, la solitude des femmes atteintes de troubles menstruels post-vaccinaux