
Les pieds des autres : extrémités distales d'un corps humain autre que le sien. En théorie, on ne devrait pas avoir à s'en soucier puisque ces pieds ne nous appartiennent pas. En pratique, il est tout simplement impossible de les ignorer. Les pieds des autres ont en effet la fâcheuse particularité de manquer de discrétion et de discernement. Devenus synonymes d'hédonisme, ils s'exhibent sur les réseaux sociaux. Ils se font sentir. Ils se font entendre (généralement quand tu as le plus besoin de sommeil). Ils ont le chic pour se trouver sur ton chemin whenever, wherever : il y aura toujours un pied pour te monter dessus ou te faire trébucher. Mais tout ça, à la limite, passe encore. Le drame, c'est que les pieds des autres sont sans gêne. Ils refusent de comprendre qu'ils doivent rester à leur place, c'est-à-dire au sol. Ils ont la folie des "hauteurs" et se retrouvent insolemment et salement posés là où devraient l'être nos coudes, nos arrières-trains, nos têtes ! Le lieu a très peu d'importance : métro, avion, église*, même combat. La seule constante : le siège profané est toujours... celui des autres.
Petit aperçu de ma collection privée de pieds sauvages croisés sur ma route...
Pour aller plus loin dans l'horreur, voici un compte instagram dédié aux incivilités dans l'avion. Attention, ça fait (très) mal aux yeux. On voit de tout (mais surtout des pieds à la pelle) : https://www.instagram.com/passengershaming/
Petit rappel : le règlement intérieur de la RATP stipule que poser ses pieds sur une banquette de métro, c'est s'exposer à 60e d'amende. Mais bon, les contrôleurs de la RATP c'est comme la police, jamais là quand on a besoin d'eux.
Du coup, les usagers confrontés aux "pieds des autres" doivent parfois prendre eux-mêmes les choses en mains et ça donne ça : http://www.sudinfo.be/art/1798193/article/2017-02-28/il-met-ses-pieds-sur-le-siege-du-metro-elle-decide-de-lui-donner-une-lecon-en-s
*véridique !
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