Mea culpa : concept très à la mode, surtout dans les médias, rubrique "humour et divertissements".
Pas besoin de se trimballer au bout d’une laisse pour semer des étrons et être assez con pour se prendre soi-même les pieds dedans. Un incident malencontreux qui arrive souvent à celui qui, attaché à sa liberté d’expression comme un Gollum à son précieux, ne parvient plus à faire la différence entre impertinence subtile et absence absolue de talent.
Que faire une fois qu’on a dérapé et que l’odeur nauséabonde révulse les réseaux sociaux ? Même si, en privé, on conchit les censeurs et on déplore ce "climat délétère" qui nous empêche de sélectionner "librement" les cibles de notre mépris sans que celles-ci protestent, on dégaine les excuses. Mais attention ! Pas n’importe comment. On s’excuse d’avoir un public borné, sans humour, limite malveillant, qui comprend toujours tout de travers.
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À tout hasard : je m’excuse d’avance de "la mauvaise interprétation qui sera faite de cette définition".
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