Nous voici dans la #Semaine 10* du défi d'Agoaye avec cette question qui vient titiller notre dualité profonde. Si, dans la nuit, il me poussait une paire de roubignoles... que ferais-je ?
Je n'ose même pas imaginer le choc au réveil. Ni le regard de mes proches ou les reproches de Cristina Cordula : "Ma chérrrie, mais ça ne va pas du tout ! Tu ne peux pas porter des roubignoles et des seins ! Pas en même temps ! Ralala, il faut tout changer ma chérrrie!".
Plus sérieusement, quel type d'homme pourrais-je bien être ? Je m'étais déjà interrogée ICI. Mais je suis ravie de me prêter une nouvelle fois au jeu des "Et si".
Si j'étais un homme, je m'autoriserais à faire tout ce que je ne fais pas aujourd'hui en tant que femme.
- Comme danser avec des talons de 15 dans les rues de Paris comme Yanis et ses potes, par exemple. Juste pour le fun.
Je n'ai absolument rien contre les talons. Je n'ai pas grand-chose "pour" non plus. Le talon plat est peut-être un peu plus approprié au sprint. Et à la manchette-balayette. Quoique... Manié avec dextérité, le talon peut faire de jolis trous dans la peau.
- Je me mettrais du rouge à lèvres rouge. Et pas que le 8 mars.
Je pourrais embrasser tout ce qui porte jupons sans appréhension. Après l'intimité de la bise, viendrait celui de mes doigts sur leur peau, tentant d'effacer la trace de mes lèvres rouges. Geste qui devrait me valoir un sourire charmé. Ce qui est quand même plus gratifiant que d'entendre grogner "Aaaaah tu PIQUES !"
- J'inonderais les réseaux sociaux de selfies pour partager ma bogossitude (ou ma bolossitude, tout est une question du point de vue) avec la planète. Portraits faisant ressortir mon regard de braise et mes lèvres charnues. Gros plans de mon corps sculptural : biceps contractés, pec gonflés, abdos ciselés. Et cerises sur le gâteau : clichés de mon fessier.
Oui, si j'étais un mec, je serais canon et un peu lourd... vu que statistiquement, l'un ne va pas sans l'autre (et bim !).
- Je dégazerais en public en toute impunité. Ca ferait marrer les copains. Les copines, elles, lèveraient les yeux au ciel en lâchant un "rhooo" (faussement) choqué. Je leur ferais un clin d'oeil en leur disant qu'il ne faut pas qu'elles nous jalousent. "Si on est décontracté du slip, c'est pas de notre faute, c'est dans notre ADN". Face aux mecs, les filles redeviennent des Princesses qui pètent des paillettes et rotent des confettis.
- Côté look, je me situerais quelque part entre le métrosexuel -citadin à la peau bien hydratée- et le lumbersexuel, au charme sauvage, avec sa barbe hirsute et son allure "homme des bois". Je partirais à la reconquête de ma virilité en laissant les poils envahir mon corps avec un plaisir jouissif.
En bref, si j'étais un mec, je serais une vraie femme.
*Tu te demandes comment je suis passée de la Semaine 4 à la Semaine 10 ? C'est bien simple, j'en avais marre d'être toujours à la traîne de mes petites camarades. Oui j'ai 5 posts de retard et alors ?! J'écrirai les autres... plus tard !
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